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- Informations erronées ou contestables diffusées par l'Institut Neurosens -

Cette page ne contient aucune information provenant de courriels privés ou confidentiels échangés avec J. Lemaire, G. Bédard ou B. Parsons, mais uniquement des informations que vous avez pu lire ou pouvez encore lire (site Web, blog, page Facebook, PDF) ou avez pu recevoir ou encore recevoir (e-mailing).
 
Cependant, cette page est une nouvelle version, expurgée des passages où j'exprimais, en des termes peu flatteurs, mon opinion sur les pratiques de l'Institut Neurosens. Pour le reste, son contenu n'a pas changé, ce ne sont que des éléments strictement objectifs basés sur des preuves, tous les originaux pouvant être produits si nécessaire...
 
Note 1 : l'Institut Neurosens (Neurosens à l'origine) est une société, pas une association loi 1901.
 
Note 2 : l'Institut Neurosens ne propose plus de formation accréditée par la BCIA (note du 6 novembre 2021).
 

On peut lire... Informations diffusées sur le site Web, sur Facebook, dans des PDF, par courriel
Formation au Neurofeedback EEGq accréditée par la BCIA
 
Voir exemples 1
FAUX !
Comme indiqué sur mes sites, la formation accréditée par la BCIA ne concerne que le neurofeedback, pas l'EEGq.
Alors, pourquoi persister et insister sur l'EEGq ? Je pense que la principale raison, avant l'intérêt de l'EEGq, est de vendre des prestations supplémentaires. De plus, jusqu'à preuve du contraire, aucun n'a validé une formation en EEGq actuellement (ce qui n'empêche pas Brendan d'avoir des compétences dans ce domaine)...
Notez aussi que ce n'est pas l'Institut Neurosens qui est accrédité par la BCIA mais uniquement la formation au neurofeedback et le seul instructeur B. Parsons.
La BCIA dans 38 pays dont la France
 
Voir exemples 2
FAUX !
On peut lire à différents endroits que la BCIA est présente dans 38 pays, dont la France, depuis 30 ans. Allez sur le site de la BCIA pour constater que cette information (ou traduction) est totalement erronée.
La liste, publiée par la BCIA, répertorie les pays dans lesquels au moins 1 personne est certifiée BCN ou BCB. La France n'a donc jamais été présente sur cette liste.
En mai 2018, reprenant entièrement la mise en page du Livre blanc du Neurofeedback, j'avais corrigé cette information.
Note : le 4 octobre 2019, il n'y avait plus que 35 pays car des certifications n'ont pas été renouvelées.
Tout le monde peut proposer du neurofeedback
 
Voir exemples 3
FAUX !
C'est en contradiction avec « les normes professionnelles et les principes éthiques de la BCIA ». (voir ci-dessous)
Le fait de dire que la certification BCN n'est pas obligatoire et que la pratique du neurofeedback EEGq n'est pas encadrée sur le plan légal est un moyen d'accepter n'importe qui, même sans aucune qualification, dans leur formation. Tout comme le fait de dire qu'un apprentissage cérébral n'est pas un acte réservé.
Neurosens semble encore imprégné du marketing NeurOptimal, méthode proposée au Centre Postura (Canada) durant de nombreuses années.
Devenir praticien ou praticienne en 5 jours
 
Voir exemples 4a
et exemples 4b
FAUX !
Cette formation ne concerne, normalement, que la partie théorique du neurofeedback. De plus, il ne s'agit en aucun cas d'une formation professionnelle au sens strict. Elle ne concerne, ou ne devrait concerner, que les personnes possédant un titre professionnel, souhaitant introduire le neurofeedback dans leur pratique professionnelle, et en fonction de leurs compétences.
Voir ci-dessous les normes professionnelles et principes éthiques de la BCIA...
Dates de l'examen en France
 
Voir exemples 5
FAUX !
Annoncé pour fin 2017, puis pour 2018, ensuite pour le 1er semestre 2019... cet examen n'a en réalité jamais été programmé par la BCIA. Oui, c'est la BCIA, et non pas Neurosens, qui décidera de la tenue de cet examen et qui gérera la traduction des questions. Mais pour cela, il faut qu'un minimum de personnes soient inscrites à l'examen. Et à ce jour (10 octobre 2019), aucune des personnes ayant effectué la formation Neurosens n'est inscrite ! Pourquoi ?
Car il faut 1) que Neurosens transmette à la BCIA la preuve que le candidat a effectué la partie didactique, 2) que cette personne possède bien un diplôme ou une qualification reconnue, 3) qu'elle ait validé la partie pratique avec tout ce que cela comporte...
Mais, étant donné que Neurosens dit que pour devenir praticien il suffit d'être présent aux 5 journées, de passer commande du matériel et d'acheter leurs prestations en EEGq. Dans ces conditions, des candidats à l'examen BCN en France et en français, ce n'est pas pour demain !
Certificat délivré par l'Institut Neurosens
 
Voir exemples 6
Certaines personnes vont jusqu'à prétendre être "diplômées de la BCIA" ! Triste constatation.
En réalité, il s'agit plus d'une attestation de présence que d'un certificat de formation, et ceci pour 2 raisons :
- pour ma part, avant d'obtenir mes certificats des centres américains de formation, il m'a fallu répondre à des QCM ou donner des réponses détaillées en les justifiant ;
- plusieurs personnes ayant effectué la formation de Neurosens ont demandé à la refaire une seconde fois. On peut facilement imaginer que d'autres sont reparties avec un certificat mais qu'au niveau des connaissances apprises et retenues, c'est une autre histoire !
Enfin, il est surprenant de voir le logo (en gros format) de la BCIA sur le document dans la mesure où il a été délivré par Neurosens, pas par la BCIA !
Efficacité surestimée du neurofeedback
 
Voir exemples 7a
et exemples 7b
L'Institut Neurosens est, depuis janvier 2019, le diffuseur de la version française de Evidence-based practice in Biofeedback & Neurofeedback. Certes, les acheteurs ne vont pas se précipiter (car ce n'est certainement pas la préoccupation première de la majorité des personnes ayant effectué la formation Neurosens) mais il y a peut-être d'autres raisons qui font que l'ouvrage tarde à être diffusé.
En effet, en lisant (dans les premières pages) les principes éthiques de la BCIA, on pourra constater qu'ils ne sont pas respectés par Neurosens, et en particulier par Brendan Parsons qui est tenu de les appliquer !... (voir traduction du texte de la BCIA)
Par ailleurs, sur l'efficacité du neurofeedback, les affirmations de Neurosens concernant certaines pathologies (acouphènes, douleurs chroniques, Alzheimer) sont loin de correspondre à ce que l'on peut lire dans l'ouvrage !...
Mars 2020 : l'ouvrage est enfin disponible depuis quelques semaines, mais on m'a rapporté que sur leur page Facebook, Brendan dénigrait le contenu de cet ouvrage. Ceci ne fait que confirmer ce qu'il m'avait déjà dit plusieurs mois auparavant. Dans ces conditions, comment peut-on faire la promotion d'un ouvrage que l'on conteste, et le vendre ?
Pratiquer d'autres types de biofeedback
 
Voir exemples 8
Dans les publications de Neurosens, il y a parfois une incitation à pratiquer d'autres types de biofeedback, mais sans insister sur la nécessité de poursuivre une formation ! Là encore, les recommandations de la BCIA sont volontairement ignorées.
Il en va de même dans le fait de pratiquer la cohérence cardiaque durant la formation au neurofeedback, alors qu'aucun des trois associés n'a validé une formation dans ce domaine !... J'en profite pour ajouter cette remarque : si des praticiens proposent de faire quelques minutes de cohérence cardiaque en début de séance, ce n'est pas pour oxygéner le cerveau comme le prétend Neurosens.
Privilégier un système pour le neurofeedback
 
Voir exemples 9
Contrairement aux formations américaines qui n'orientent pas vers un système particulier mais se contentent de donner des informations et conseils, Neurosens privilégie le ProComp 2. Avantage ? Un tarif préférentiel chez Thought Technology.
Note : ils ne connaissent pas le fonctionnement d'autres systèmes tels que ceux de BrainMaster, Mind Media ou J&J Engineering. Anecdote : un jour, durant un de leurs stages, j'ai été sollicité car un des participants avait un système de J&J Engineering et personne n'était capable de l'utiliser !...

Ce tableau ne contient que les points les plus importants. Avant que mon accès au groupe privé Facebook ne soit bloqué, j'avais relevé plusieurs infos erronées qui auraient aussi mérité d'être soulignées. Je n'ai cependant pas jugé nécessaire de les publier pour ne pas allourdir cette page. Vous avez déjà de quoi forger votre opinion sur Neurosens. Quant au sérieux de la BCIA, jugez plutôt avec ce qui suit.

Praticien(ne) du neurofeedback : exigences de la BCIA et certification BCN.
Praticien(ne) de l'EEG quantitatif : exigences de l'IQCB et certification.
Praticien(ne) du neurofeedback EEGq : formule bâtarde imaginée par l'Institut Neurosens - Récapitulatif sur cette page.

Professional Standards and Ethical Principles of Biofeedback
Normes professionnelles et principes éthiques du biofeedback

Extraits du pdf disponible sur le site de la BCIA, texte également présent dans "Evidence-based practice in Biofeedback & Neurofeedback". La traduction ayant été réalisée par un logiciel, puis corrigée ou adaptée par moi-même, il peut donc y avoir de petites différences par rapport à d'autres traductions. D'ailleurs, il est possible que la traduction proposée ici soit légèrement modifiée dans les semaines qui suivront sa mise en ligne.
 
> PDF en téléchargement sur cette page : bcia.org/i4a/pages/index.cfm?pageid=3426
 
    Dans le texte d'origine, PSEP = Professional Standards and Ethical Principles.
    Dans la traduction, NPPE = Normes Professionnelles et Principes Éthiques.
 
A. Responsabilité
 
En utilisant le biofeedback, les professionnels de la BCIA adhèrent aux normes les plus élevées de leur profession. Ils se comportent de façon responsable, acceptent la responsabilité de leur comportement et de ses conséquences, s'assurent que le biofeedback est utilisé de façon appropriée et s'efforcent d'éduquer le public sur l'utilisation responsable du biofeedback dans le traitement, la formation et la recherche. Les professionnels de la BCIA sont responsables du respect des principes éthiques de leur profession, des lois locales, étatiques et nationales pertinentes à leurs activités professionnelles et des NPPE.
 
1. En tant que praticiens, les professionnels de la BCIA reconnaissent leur obligation d'aider les clients à acquérir des connaissances et des compétences grâce à une formation qui représente la meilleure pratique professionnelle et qui est proposée à un coût calculé au plus juste (au meilleur coût).
 
2. En tant qu'enseignants, les professionnels de la BCIA s'engagent à promouvoir l'avancement des connaissances. Ils encouragent la libre poursuite de l'apprentissage par leurs élèves et présentent l'information de façon objective, précise et complète.
 
3. Les professionnels de la BCIA se gardent d'abuser de leur influence puisqu'ils se rendent compte que leurs services professionnels ont un impact sur la vie de leurs clients et des autres.
 
4. Les professionnels de la BCIA ne devraient continuer à offrir des services de biofeedback que si leurs clients continuent à obtenir des bénéfices de leur entraînement. Si leurs clients ont besoin d'une intervention pour laquelle ils ne sont pas qualifiés, ils doivent les aider à obtenir ces services et ne jamais les abandonner.
 
B. Compétence
 
Les professionnels de la BCIA reconnaissent les limites de leurs compétences et n'utilisent que les techniques de biofeedback et les techniques complémentaires pour lesquelles ils possèdent une expertise. Ils reconnaissent également les limites du biofeedback et informent toutes les parties concernées de l'utilité clinique de procédures particulières, des effets négatifs possibles et du caractère expérimental ou cliniquement vérifié de ces procédures. Les professionnels de la BCIA maintiennent à jour leurs connaissances sur la recherche et les applications en biofeedback.
 
1. Les professionnels de la BCIA doivent respecter les lois locales, étatiques et nationales applicables, ainsi que les principes éthiques de leur profession. La certification BCIA n'est pas un permis d'exercice indépendant (n'est pas un titre professionnel).
 
2. Les professionnels de la BCIA qui traitent des problèmes médicaux ou psychologiques doivent démontrer une compétence professionnelle telle que définie par les lois locales, étatiques et nationales applicables en matière de délivrance de permis et d'accréditation. La certification de la BCIA devient invalide lorsque son détenteur est suspendu, révoqué ou non renouvelé en raison d'une enquête sur une plainte. Une fois suspendue, la personne ne pourra se représenter à une nouvelle certification basée sur des prestations réalisées sous supervision. Un professionnel certifié qui a été suspendu ne peut demander une recertification par la BCIA qu'après le rétablissement de sa licence.
 
3. Il est illégal de traiter des troubles médicaux ou psychologiques sans supervision appropriée si vous n'êtes pas titulaire d'un titre ou d'une accréditation pour le faire. La certification BCIA devient invalide lorsqu'une personne certifiée perd et ne peut remplacer une supervision appropriée. Une personne ne peut présenter une demande de renouvellement de l'agrément qu'après avoir documenté qu'une supervision appropriée a été rétablie.
Ce 3e point n'est pas présent dans le PDF mais a été ajouté dans Evidence-based practice... Par conséquent, il y a un décalage et la création d'un 5e point.
 
4. Les professionnels de la BCIA qui ne sont pas titulaires d'un permis d'exercice ou d'un titre de compétence approprié et qui souhaitent traiter des troubles médicaux ou psychologiques doivent obtenir une supervision appropriée conformément aux lois et à la règlementation du pays ainsi qu'aux codes et règlements professionnels en vigueur.
 
5. Les professionnels de la BCIA doivent décrire avec précision leurs qualifications, leur formation, leur expérience et/ou leur spécialité. Ils ne doivent énumérer que les diplômes, dans un domaine de la santé reconnu, obtenus auprès d'un établissement d'enseignement accrédité à l'échelle régionale (nationale en France) lorsqu'ils font une demande de certification auprès de la BCIA. La BCIA ne certifie que les personnes qui détiennent ces diplômes et n'inscrit que ces titres dans son répertoire. Lorsque les praticiens de la BCIA mentionnent la certification BCIA dans des publicités, sur des cartes de visite, dans des annuaires, des sites Web et des publications professionnelles similaires, cette mention ne peut pas inclure un diplôme non accrédité ni mentionner un diplôme non lié aux soins de santé.
 
C. Normes d'étique
 
Les professionnels de la BCIA sont sensibles aux normes communautaires en vigueur et reconnaissent que la violation de ces normes peut compromettre la qualité de leurs services, l'accomplissement de leurs responsabilités professionnelles et la confiance du public dans le biofeedback.
 
1. Les professionnels de la BCIA ne factureront que les services réellement fournis par eux ou par ceux qui sont sous leur supervision légale. En facturant les tiers payeurs, les praticiens se conformeront aux règles et règlements du tiers payeur, y compris en précisant clairement les services qu'ils ont fournis directement et ceux qui ont été supervisés, et en fournissant des renseignements sur leurs qualifications (par exemple diplôme, certification).
 
2. Les professionnels de la BCIA déclareront tout conflit d'intérêt potentiel ou réel qui existe lorsqu'ils servent des clients, effectuent de la formation ou de la recherche, ou lorsqu'ils participent à toute autre activité professionnelle (comme un atelier dans lequel les présentateurs recommandent leur propre produit).
 
3. Les professionnels de la BCIA obtiendront le consentement éclairé écrit des clients pour toutes les procédures d'évaluation et de traitement, de facturation et de perception des frais, ainsi que pour les procédures visant à protéger la confidentialité, de même que les conditions qui limitent la confidentialité.
 
4. Les professionnels de la BCIA obtiendront le consentement éclairé écrit des clients pour toutes les demandes de traitement expérimental. Il est difficile de distinguer les procédures expérimentales des procédures validées sur le plan clinique et il faut donc bien connaître les documents de référence.
 
D. Déclarations publiques
 
Les professionnels de la BCIA reconnaissent que toutes les déclarations publiques, les annonces de services et de produits, la publicité et les activités promotionnelles concernant le biofeedback devraient aider le public à faire des choix éclairés. Les déclarations concernant le biofeedback doivent être fondées sur des informations scientifiquement vérifiables, y compris la reconnaissance des limites et des incertitudes de ces données. Les professionnels de la BCIA doivent représenter avec exactitude leurs qualifications, affiliations et postes, et ne doivent pas induire le public en erreur.
 
1. Les professionnels de la BCIA doivent présenter, avec précision, l'efficacité des processus du biofeedback pour tous les troubles ou affections traités.
 
2. Les professionnels de la BCIA doivent utiliser des informations exactes dans les énoncés sur le biofeedback lorsqu'ils fournissent des services, commercialisent un produit et dans toutes les autres activités professionnelles. Ils doivent tenir compte du contexte et de la source de la demande d'information lorsqu'ils font une déclaration publique et se prémunir contre les fausses déclarations.

 
Conclusion : quel avenir pour le neurofeedback en France ?
 
Nouvelle version de cette page publiée le 18 février 2020, suite à la suppression de l'ancienne version (mise en ligne le 19 octobre 2019) sur demande d'un cabinet d'avocats sollicité par l'Institut Neurosens...
 
Jean-Loup Drouet

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